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... Suite Vallée du Rhône L'origine des cépagesDes cépages autochtones : tordre le coup à des légendes de la syrah, du viognier et de la marsanne ! La plupart des historiens de la vigne
ont voulu voir dans la syrah une variété venue des régions proches
de la Méditerranée orientale qui aurait trouvé des conditions idéales
de production entre Vienne et Valence.
Tout autant que le cinsault, la clairette, l’aspiran, le calitor, le tibouren, le picpoul, le terret, la counoise, le bourboulenc, le vaccarèse, résultats de différentes hybridations locales. S’il faut faire une croix sur les
croisades et l’Orient, la célébrité des côte-rotie, hermitage, condrieu
est le fruit de la domestication réussie de plantes indigènes. D’autres
régions ont essayé de copier cette notoriété. Au cours de l’histoire
récente la syrah a été acclimatée à Châteauneuf du Pape, où elle est
citée pour la première fois au cours du XVIII° siècle, puis en Ardèche,
dans le Gard, l’Hérault, l’Aude, où elle apparaît comme vin de cépage. Dans les autres vignobles du monde, c’est en Australie qu’il y a le plus de syrah, environ 15 000 ha. En 1968, il ne restait en France que
4 ha de viognier dans le “conservatoire” du château Grillet (4 ha)
et une dizaine d’ha à Condrieu. Le vin était presque l’exclusivité
du restaurant Point à Valence. Des cépages importés qui se sont implantés au détriment des cépages autochtones peu qualitatifs, ou peu productifs...
L’ugni blanc, lui, a été en transit pendant quelques siècles, après la présence papale à Avignon, en provenance de Toscane (Florence), avant d’aller s’établir en Charente pour donner les vins de base de distillation du cognac. Car dans la Vallée du Rhône, il n’a jamais prouvé de qualités au moins comparables aux vins de Toscane… Répartitions des cépages
Les caractères des cépages rougesVoir EDUCVIN Votre talent de la
dégustation.
Le potentiel d’évolution des cépages rouges :
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